Les quatre profils de métiers verts que les entreprises vont s’arracher

L’importance accrue de l’aspect écologique et social dans les entreprises génère de nouvelles perspectives d’emploi.

Selon le fondateur d’un cabinet de recrutement, ils sont « gratifiants, significatifs et seront très demandés à l’avenir » Cerise sur le gâteau, ils offrent une rémunération « compétitive ». Il n’y a pas de doute : les emplois de l’économie verte ont tout pour attirer les gens. Mais pour tirer le meilleur parti de ces possibilités, vous devez

Expert bilan carbone et le manager de la décarbonation pour diminuer les émissions CO2

Les gouvernements futurs devront peut-être augmenter le nombre de réglementations et de règles contraignantes pour les entreprises afin d’atteindre leurs objectifs en matière de changement climatique. Cette tendance est déjà visible, par exemple, avec l’introduction d’un marché du carbone. Par conséquent, il est essentiel pour de nombreuses entreprises privées d’embaucher des candidats qualifiés qui peuvent les aider à réduire leur empreinte écologique.

Parmi eux, on trouve l’expert bilan carbone, Le rôle d’un Decarbonation Manager est d’évaluer l’efficacité énergétique d’une structure et de proposer des méthodes pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles. Cependant, le responsable de la décarbonatation qui a la responsabilité de collaborer avec la direction pour définir les objectifs et les mettre en œuvre. Il s’agit d’une tâche que les entreprises n’externalisent généralement pas, car elle contient des informations vitales sur l’entreprise. Cependant, il en existe bien d’autres. Ces profils comprennent une formation de 5 ans en ingénierie environnementale. « Les personnes ayant une expertise dans les secteurs du transport, de la construction ou des infrastructures qui en auront le plus besoin seront particulièrement appréciées », ajoute M. Renoux.

Le chargé de reporting extra-financier

Bien qu’il existe plusieurs autres moyens, de nos jours, il ne suffit pas de communiquer les ventes, les dividendes et les fluctuations de la capitalisation boursière. Les entreprises sont désormais tenues de fournir des données « extra-financières » autres que les ventes, les dividendes et les variations de la capitalisation boursière. L’Union européenne mène la charge sur cette question, car elle estime que ces informations sont essentiel pour comprendre la performance globale d’une entreprise. C’est là qu’intervient le responsable des rapports non financiers. Le rôle du NFRO est de collecter, vérifier et communiquer toutes les données relatives à l’impact social et environnemental d’une entreprise, ainsi qu’à son bilan en matière de droits de l’homme.

Ce métier est encore relativement nouveau, mais il est appelé à se développer

Il est également essentiel de construire un modèle clair, cohérent et précis pour ses données, comme cela existe actuellement pour les données financières. Le responsable du reporting non financier en est chargé. Le rôle du responsable de la santé et du bien-être du groupe est une mission transversale qui combine la collecte et l’analyse de données avec des discussions avec les parties prenantes internes et externes pour conseiller et expliquer les activités requises. À notre époque, où les gouvernements changent leurs règles à une vitesse vertigineuse, c’est un travail difficile. Les entreprises recherchent des personnes titulaires d’un diplôme d’ingénieur ou de commerce qui ont étudié la RSE ou la finance de marché. Le candidat doit être capable d’utiliser Excel, mais aussi avoir une connaissance approfondie des préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance.

La direction de l’engagement

Mais il est vrai que certains engagements écologiques ou sociaux pris par des entreprises peu scrupuleuses relèvent en fait du « greenwashing ». Un procédé qui vise à obtenir une publicité bon marché et à attirer les consommateurs, mais qui n’est pas toujours le cas. Pour éviter ces décalages, certaines entreprises ont mis en place un département d’engagement. Son rôle est d’assister l’entreprise dans sa transformation en la guidant tout au long du processus. Tout en garantissant auprès des clients, des fournisseurs ou des consommateurs, que ces objectifs sont bien respectés.

Être à l’écoute des besoins de ses clients et apporter de la valeur ajoutée au-delà de la simple exécution des tâches est déjà un impératif pour les entreprises à mission. Ces structures s’engagent à atteindre des objectifs écologiques et sociaux opposables et vérifiables. Il incombe également à la direction de veiller à ce qu’ils soient respectés. Les membres du groupe rencontrent les dirigeants pour les conseiller sur l’influence des décisions prises et leur compatibilité avec le statut de la structure, ainsi que les investisseurs et les consommateurs pour leur expliquer le déroulement des obligations contractées. Il faut se méfier des entreprises qui ne tiennent pas leurs promesses. « Un audit est fait tous les trois ans par un organisme extérieur pour les organisations à mission. Si la structure se révèle défaillante, elle perd son statut », prévient Caroline Renoux. Comme beaucoup d’autres postes de direction, devenir gestionnaire de mission nécessite plusieurs années d’expérience. Certes, « il faut savoir utiliser toutes ses ressources » et, notamment, « mobiliser toutes ses équipes », mais il est également essentiel « d’avoir une bonne vision de la démarche : on prend l’entreprise là où elle est et on l’aide à se développer. »

Les métiers du sourcing durable

L’épidémie de Covid-19 a mis en évidence la vulnérabilité de la France et de l’Europe dans son ensemble face aux importations en provenance du monde entier. Un rappel qui souligne l’importance des circuits courts pour garantir que le processus de fabrication est contrôlé du début à la fin, des matériaux de base jusqu’aux articles finis. L’essor des technologies de captage du carbone est déjà évident aujourd’hui, mais il s’améliorera à l’avenir, car la gestion des circuits de production est essentielle pour réduire les émissions de CO2.

La responsabilité du responsable des achats est de découvrir de nouveaux fournisseurs plus responsables et des biens plus respectueux de l’environnement. Ce dernier doit non seulement sélectionner le meilleur rapport qualité/prix, mais aussi prendre en compte divers critères, dont le respect de l’environnement et la responsabilité sociale du fournisseur. «Ce métier demande d’avoir une bonne compréhension des défis et des contraintes du secteur. Il s’agit également d’être capable de converser correctement avec tout le monde, de la direction aux consommateurs en passant par les compétiteurs.», pointe Caroline Renoux. Les personnes étant diplômées d’un master (Bac + 5) avec une double expertise RSE et achats sont particulièrement demandées.

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