La beauté fascine l’être humain, parfois même, elle domine… son esprit critique. Le marché des cosmétiques en témoigne. Dans sa quête d’esthétique, l’être humain est prêt à investir beaucoup d’argent dans des produits pourtant néfastes pour sa santé. Depuis quelques années, la Slow Cosmétique revisite le concept même de la beauté. Et si l’harmonie physique, c’était d’abord prendre soin de son corps à l’aide de produits naturels, conçus de manière éthique ?
Les écueils de la cosmétique classique
L’univers des cosmétiques rime avec image de marque, luxe et élégance. Les secteurs qui font leur beurre sur l’appât du glamour éludent cependant des dérives sérieuses de moins en moins tolérées. Le monde du mannequinat abandonne – tardivement – le règne de la maigreur. Le prêt-à-porter ouvre timidement les yeux sur l’ampleur de sa tendance au gaspillage. Du côté des cosmétiques, on peine à nier encore l’usage massif de produits issus de la pétrochimie dont l’impact sur le bien-être et la santé est destructeur. Aujourd’hui, la Slow Cosmétique apporte l’espoir d’un marché de l’esthétique plus sain, durable et respectueux de la nature.
L’origine de la Slow Cosmétique
En 2012, une première mention de la Slow Cosmétique apparait sous la plume du journaliste belge Julien Kaibeck. Une association (http://slow-cosmetique.org/) nait dans la foulée, suivie d’un label qui lance et promeut les valeurs de la marque. Le concept se fonde sur 4 piliers – une cosmétique saine, écologique, raisonnable et intelligente – pour une approche de la beauté éco-responsable et naturelle.
Les principes de la Slow cosmétique’
Vers une consommation raisonnable et responsable
La Slow Cosmétique est, avant tout, une nouvelle approche conceptuelle du marché de la beauté. En filigranes de ces produits plus naturels et moins polluants, c’est tout un mode de consommation qui est revisité. Consommer en conscience signifie produire moins mais mieux, limiter les sources de pollution, favoriser le commerce local. La Slow Cosmétique bâtit un pont entre le monde de la beauté et l’écoresponsabilité.
Focus sur le naturel et la santé
Cette nouvelle vision des produits cosmétiques vise à protéger la santé et l’environnement. Elle mise donc sur des matières premières naturelles, éliminant toutes les substances d’origine chimique.
Une éthique de la production
L’une des problématiques environnementales actuelles est liée à la dimension énergivore et polluante de nos modes de production. La Slow Cosmétique’ privilégie les process de fabrication dont les coûts en matière de ressources et d’énergie sont réduits. Par ailleurs, les tests sur les animaux sont prohibés, et les contrôles qualité des produits au cœur des préoccupations.
Un critère important : le zéro déchet
Comme dans toute démarche se voulant respectueuse de l’environnement, la question des déchets constitue une problématique centrale. La Slow Cosmétique’ s’inscrit naturellement dans une démarche zéro déchet, favorisant surtout les marques dont l’emballage est biodégradable, inexistant ou réutilisable.
Un marketing éthique
La promotion du secteur ne peut se concrétiser qu’à travers une communication transparente et éthique. Le web marketing de la Slow Cosmétique’ se veut donc écoresponsable. Au programme : contenus recyclables, informations à haute valeur ajoutée et choix conscient en matière d’hébergement. Parmi les objectifs de communication, trône également la mise en lumière de toutes les initiatives de fabrication de produits de beauté respectueux de l’environnement.
La Slow Cosmétique’, c’est aussi un label. En regard de leur adhésion à de multiples critères, les artisans ont l’opportunité de bénéficier de ce logo. Une façon de susciter la motivation des producteurs et de faciliter les choix du consommateur. La Slow Cosmétique’ dispose, enfin, du talent de faire tomber les a priori. La quête de l’esthétique ne se trouve plus en conflit avec le sort de l’environnement. Désormais, le consommateur peut prendre réellement soin de sa beauté tout en s’inscrivant dans une démarche éco-responsable.
