Tout mouvement, toute chaleur, nécessite de l’énergie. Il y en a différentes sources : les énergies fossiles, limitées et polluantes, telles que le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, qui proviennent de la fossilisation des forêts préhistoriques ; l’énergie nucléaire, issue de la fission de noyaux d’uranium ; et les énergies renouvelables, moins polluantes, et inépuisables à l’échelle du temps humain – solaire, éolienne, biomasse, hydraulique et géothermique.
En France, le Code de l’énergie prévoit de porter la part des énergies renouvelables à un tiers de notre consommation d’ici 2030 – un objectif nécessaire, pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Nous en sommes actuellement à 20% d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique.
Il est en effet urgent de réduire l’exploitation de ressources non-renouvelables, et de limiter la pollution. La pollution de l’air, due à l’émission de particules fines et d’ozone par la combustion d’énergies fossiles, est à elle seule responsable de 48.000 décès prématurés en France chaque année.
À l’heure de la crise des énergies, alors que la Russie exige de faire payer son gaz en roubles pour soutenir son économie et financer son offensive sur l’Ukraine, quand les prix du pétrole s’envolent, l’indépendance économique devient un enjeu majeur, au cœur de l’économie française. Aujourd’hui, la France importe presque 100% de son pétrole, de son gaz naturel, de son uranium et de son charbon. Le déficit commercial pourrait être réduit de 60% en une dizaine d’années, grâce aux énergies renouvelables – et ce, sans compter les opportunités de création d’emploi, sur les métiers de la production et de l’entretien des équipements.
L’énergie renouvelable est l’affaire de tous : elle bénéficie à tous, en préservant notre planète commune, et en favorisant l’émergence de nouveaux modèles économiques, plus locaux et participatifs.
